Organes: Oesophage
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Étude E-DIS-2 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité de la poursuite ou non d’une chimiothérapie chez des patients ayant un cancer épidermoïde de l’oesophage métastatique non progressifs après 6 semaines d’une association LV5FU2-paclitaxel administrée pour progression sous association fluoropyrimidine/sel de platine. Environ 5 000 personnes sont touchées chaque année en France par le cancer de l'oesophage, 90 % des cas étant dus à la consommation de tabac et/ou d'alcool. Le traitement est avant tout chirurgical mais parfois la radiothérapie, la chimiothérapie ou leur association peuvent être indiquées. Le paclitaxel agit en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. Le paclitaxel s'emploie seul ou associé à d'autres médicaments comme ici avec le 5-fluorouracile. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la poursuite ou non d’une chimiothérapie chez des patients ayant un cancer épidermoïde de l’oesophage métastatique. L’étude se déroulera en 2 étapes. Pendant la première étape, tous les patients recevront du 5-fluorouracile associé à du paclitaxel toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété pendant 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Pendant la deuxième étape, après 6 semaines et en cas de non-progression à l’issue de la première étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du groupe 2A recevront du 5-fluorouracile associé à du paclitaxel toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2B ne recevront pas de traitement en dehors de soins de support. Les patients seront suivis pendant 1 an.

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Etude PREHAB : étude randomisée visant à évaluer l’effet de la préhabilitation, comprenant une prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique chez des patients ayant un cancer de l’oesophage ou de l’estomac et recevant une chimiothérapie associée à une intervention chirurgicale. [essai clos aux inclusions] Le principal traitement des cancers de l’oesophage et de l’estomac repose sur l’intervention chirurgicale. La chimiothérapie péri-opératoire (avant et après l’intervention) de ces cancers opérables est une référence. Cette stratégie a démontré son efficacité mais présente des limites : seuls 20 à 40% des patients ont reçus le traitement oncologique complet. Cet échec de traitement serait dû à une mauvaise condition nutritionnelle, physique et à la présence de complications suite à l’intervention. Il a été montré récemment par des chirurgiens qu’une préparation durant 6 semaines avant l’opération permettrait de diminuer les complications post-opératoires et d’améliorer le statut nutritionnel et physique avant et après l’intervention chirurgicale, permettant de réaliser tout le protocole de chimiothérapie prévu initialement. Cette prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique est appelée « préhabilitation » et repose sur une prise en charge physique, nutritionnelle et psychologique du patient. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de la préhabilitation chez des patients ayant un cancer de l’estomac ou de l’oesophage traité par intervention chirurgicale et son impact sur l’accomplissement du traitement oncologique associé. Un bilan préopératoire standard sera réalisé chez tous les patients comprenant une évaluation physique en médecine du sport par des tests cardiorespiratoires, un bilan nutritionnel, une évaluation de la composition corporelle et les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie, habitudes alimentaires, activités quotidiennes… Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - les patients du groupe contrôle recevront une préparation standard selon les référentiels actuels : séance de kinésithérapie et respiratoire si nécessaire, compléments alimentaires par voie orale si nécessaire ou à l’aide d’une sonde nasogastrique, évaluation de l’anxiété à l’aide de questionnaires. - les patients du groupe interventionnel recevront une « préhabilitation » sur 6 semaines, dans les 2 mois précédant l’intervention chirurgicale, avec une prise en charge physique (exercices physiques à raison de 1 heure 2 à 3 fois par semaine sous surveillance médicale), nutritionnelle élaborée avec un nutritionniste et psychologique (3 consultations d’1 heure avec un psychologue qui apprendra au patient des exercices de relaxation). Pour les 2 groupes, une semaine avant l’intervention, les patients bénéficieront de tests cardiorespiratoires, d’une préparation à la chirurgie, d’une étude de la composition corporelle, d’une évaluation de la symptomatologie. Les patients recevant une préhabilitation évalueront en plus leur adhésion au protocole et bénéficieront d’une 2ème consultation avec le médecin nutritionniste. L’intervention chirurgicale sera réalisée et les patients seront suivis 1 mois après l’opération. La chimiothérapie sera reprise si applicable. A la fin de chaque cure de chimiothérapie, de nouveaux bilans seront effectués dans les deux bras : résistance cardiorespiratoire, état nutritionnel et niveau d’anxiété. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie. Les patients seront suivis à la fin du traitement de chimiothérapie en consultation par un examen clinique et des questionnaires spécifiques à l’étude à compléter.

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Étude SOCRATE : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité d’une seconde ligne de chimiothérapie par du ramucirumab en association avec du paclitaxel ou non chez des patients âgés ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique, métastatique ou localement avancé, non résécable. Le cancer de l’estomac prend habituellement naissance dans le revêtement interne de la paroi gastrique (appelé muqueuse). Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Le cancer de la jonction oeso-gastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage. Le ramucirumab est un antiangiogénique (médicament qui empêche la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins) qui permet d’inhiber la croissance d’une grande variété de tumeurs. Le paclitaxel agit en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. Le paclitaxel s'emploie seul ou en association avec d'autres médicaments. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une seconde ligne de chimiothérapie par du ramucirumab en association avec du paclitaxel ou non chez des patients âgés ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique, métastatique ou localement avancé, non résécable. Les patients auront un examen clinique, un bilan biologique, une imagerie médicale et un ECG puis seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du ramucirumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du ramucirumab toutes les 2 semaines en association avec du paclitaxel une fois par semaine pendant 3 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. En cas d’intolérance au traitement liée au paclitaxel, le ramucirumab pourra être continué seul. Les patients seront revus dans les 30 jours après la fin du traitement à l’étude puis tous les 4 mois.

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INEC : Essai étudiant l'efficacité d'une nutrition entérale immunomodulatrice au cours d'un traitement par radiochimiothérapie chez des patients ayant un cancer de la sphère ORL ou de l'oesophage. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'étudier l'effet d'une nutrition enrichie, agissant sur le système de défense de l'organisme, sur l'indicence des complications liées au traitement. Cette nutrition sera administrée à l'aide d'une sonde au cours de la radiochimiothérapie de patients ayant un cancer de la région ORL ou de l'oesophage. Les patients recevront une radiochimiothérapie administrée selon les habitudes du service. Avant le début du traitement, une sonde de gastrostomie sera mise en place par voie endoscopique, radiologique ou chirurgicale. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes de traitement. Dans le premier groupe, les patients recevront une nutrition "immunomodulatrice" enrichie en acides aminés, en acide gras poly-insaturés et en antioxydants (Impact®). Dans le deuxième groupe, les patients recevront une nutrition non enrichie. L'administration se fera en double aveugle c'est-à-dire que ni le médecin, ni le patient ne saura quelle nutrition a été administrée. Dans les 2 bras, la nutrition entérale débutera 5 jours avant le début de la radiochimiothérapie et sera poursuivie jusqu'à la fin du traitement. Une évaluation sera faite à 1 mois, 6 mois et 1 an après la fin de la radiothimiothérapie.

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AIO-Studien-gGmbH MAJ Il y a 4 ans

Étude MATEO : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité relative en termes de survie globale de la thérapie de désescalade de S-1 (Teysuno®) à la continuation de la chimiothérapie après une thérapie d’induction chez des patients ayant un cancer métastatique de l’oesophage ou de la jonction gastro-oesophagienne ou de l’estomac. [essai clos aux inclusions] Le cancer de l’estomac reste le deuxième cancer digestif en incidence en France avec environ 7000 nouveaux cas et 6000 décès par an. Son pronostic reste médiocre avec une survie globale à 10 ans d’environ 20% en raison d’un diagnostic tardif. Parmi les traitements du cancer de l’estomac on utilise souvent les chimiothérapies palliatives. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité relative en termes de survie globale de la thérapie de désescalade de S1 et de la comparer à la continuation de la chimiothérapie après une thérapie d’induction chez des patients ayant un cancer métastatique de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne. Les patients seront inclus à l’étude avant ou après l’application d’une chimiothérapie d’induction pendant 3 mois (12 semaines). Cette chimiothérapie pourra comprendre l’un des traitements suivants : 1 – Une combinaison de deux traitements : - FLO (oxaliplatine, leucovorine et 5-fluorouracile) ou FOLFOX-6 modifié (oxaliplatine, leucovorine, 5-fluorouracile400mg/m^2, 5-fluorouracile 2400 mg/m^2). - Cisplatine et 5-fluorouracile. - Cisplatine et S-1 (Teysuno®). - XP (cisplatine, capécitabine). 2 – Une combinaison de trois médicaments : - FLOT (fluorouracile ou leucovorine, oxaliplatine et docétaxel). - EOX (épirubicine, oxaliplatine et 5-fluorouracile) ou EOF (épirubicine, oxaliplatine, capécitabine). Les patients sans progression de la maladie après 12 semaines de traitement et répondant aux critères d’inclusion seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une thérapie de désescalade de S-1 deux fois par jour pendant les deux premières semaines d’une cure de 21 jours et jusqu’à progression ou arrêt du traitement. Les patients du deuxième groupe recevront la même chimiothérapie que lors de la phase d’induction, jusqu’à progression ou arrêt du traitement. Les patients seront suivis pendant un an pour l’évaluation des événements indésirables et de la survie globale.Ils répondront également à des questionnaires de qualité de vie.

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Étude MK3475-590 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du pembrolizumab associé au cisplatine et au 5-fluorouracile au placebo associé au cisplatine et au 5-fluorouracile comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome de l’oesophage avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Le cancer de l’oesophage est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’oesophage. Le traitement du cancer de l’oesophage à un stade avancé est en grande partie d’intention palliative et il n’existe aucun agent chimiothérapeutique approuvé pour cette indication en particulier. Le traitement standard consiste en une chimiothérapie à base de cisplatine et de 5-fluorouracile. Le pembrolizumab est un inhibiteur de points de contrôle immunitaires PD-1 qui a démontré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de types de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé au cisplatine et au 5-fluorouracile au placebo associé au cisplatine et au 5-fluorouracile comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome de l’oesophage avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe reçoivent du pembrolizumab associé au cisplatine et au 5-fluorouracile jusqu’à 35 cures de pembrolizumab ou jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe reçoivent un placebo associé au cisplatine et au 5-fluorouracile jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis 30 jours après la fin du traitement pour le suivi de la sécurité d’emploi et ils auront des visites de suivi toutes les 9 semaines après la fin du traitement. Ils seront aussi suivis pour la survie toutes les 12 semaines.

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